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Début de l’audit IDEAA de l’AFP au Canada

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L’audit IDEAA (inclusion, diversité, équité, accès et antiracisme) est une initiative conjointe créée par la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP en partenariat avec AFP Canada et AFP Global. Les expériences vécues par des dirigeant.e.s noirs à la section du Grand Toronto de l’AFP a mis en lumière le racisme systémique qui règne au sein de l’AFP et, plus largement, dans l’ensemble de notre secteur. Ce projet vise à comprendre les expériences vécues au Canada par des membres de l’AFP, actuels et anciens, et à réévaluer nos systèmes et notre structure afin de créer un environnement plus inclusif où tout le monde ressent un sentiment d’appartenance.

L’audit IDEAA portera sur AFP Canada et la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP, désignées sous le nom « AFP au Canada ». L’audit consiste à examiner la situation actuelle (structure, politiques, processus, culture) et à déterminer ce à quoi l’avenir pourrait ressembler pour mieux servir l’AFP au Canada. Des recommandations seront formulées à l’intention de l’AFP au Canada et serviront de feuille de route pour cheminer à l’avenir et éliminer les obstacles pour les dirigeant.e.s d’aujourd’hui et de demain.

Des audits ont été réalisés dans certaines sections, notamment celles du Grand Toronto, d’Ottawa, de Golden Horseshoe et de la Nouvelle-Écosse, mais aucun audit de l’AFP au Canada n’avait encore été entrepris. La direction et les membres de l’AFP au Canada ont estimé qu’un audit national était nécessaire.

L’audit IDEAA est parrainé par la présidente d’AFP Global, Birgit Smith Burton, et coparrainé par les membres de la direction de la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP et d’AFP Canada. Le projet est codirigé par le président du comité de la recherche et la présidente du comité IDEAA de la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP.

« L’AFP est à la croisée des chemins et si nous voulons mieux servir nos membres et le secteur, ce travail est nécessaire », déclare Kirstin Ling, membre du conseil d’administration de la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP et présidente du comité IDEAA. « Nous voulons favoriser ce sentiment d’appartenance que les gens recherchent et qu’ils espèrent trouver à l’AFP. »

Mme Ling soutient que les personnes racisées se butent à un « plafond » en matière de leadership dans le secteur, ajoutant que « les professionnels en collecte de fonds racisés qui vivent cela tous les jours ne peuvent pas mettre sur pause le fait qu’ils sont racisés. Nous ne pouvons jamais entrer dans une pièce sans être une personne noire, autochtone, asiatique ou de toute autre origine ethnique ».

Pour sélectionner un fournisseur auquel s’associer pour réaliser l’audit, l’équipe du projet a lancé un appel d’offres et a évalué les propositions soumises sur la base des compétences de l’entreprise, de la qualité des exemples de travaux antérieurs, de l’exhaustivité de la méthodologie et de la cohérence entre le calendrier et le budget, en accordant la priorité à l’expérience vécue et apprise. « L’audit n’est valable que dans la mesure où nous donnons suite à ses conclusions », déclare John Gormaly, membre du conseil d’administration de la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP et président du comité de la recherche. « Nous avons choisi Power of Discourse parce que cette société de conseils s’est démarquée par ses connaissances et sa préparation pour mener à bien le projet, et parce qu’elle a mis l’accent sur les mesures claires que nous pouvons prendre en tant qu’organisations. »

« Lorsque nous répondons à une demande de propositions comme celle lancée par l’AFP, nous commençons par parler au personnel dirigeant de l’organisation pour établir les objectifs du projet », mentionne Venecia Williams, consultante principale de Power of Discourse. Mme Williams, Ruth Nakalyowa et Donneil McNab ont fondé leur société de conseils après avoir été elles-mêmes victimes de racisme systémique au cours de leur carrière dans les organisations où elles travaillaient. Elles ont mis en commun leurs compétences et mis en adéquation leurs objectifs professionnels respectifs pour, comme le dit Mme Williams, « promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion sur toutes les plateformes où nous œuvrons ainsi que dans tous les différents espaces où nous nous trouvons. »

Venecia Williams explique que des organisations les consultent en présentant des cas qui nécessitent une attention particulière – parfois il s’agit de mettre à jour des politiques, parfois il s’agit de prendre des mesures après des discussions internes sur des questions d’équité ou après que la direction a eu vent d’un enjeu particulier soulevé par des membres du personnel ou la clientèle. Selon Mme Williams, l’AFP au Canada est la première organisation à avoir été aussi directe dans sa demande, en indiquant clairement avoir vécu un événement particulier et être maintenant à la recherche d’une aide extérieure.

« Au départ, nous voulons comprendre les attentes de l’organisation et évaluer le niveau d’engagement », ajoute Mme Williams.

« Une fois que tout cela est clair, poursuit Mme Nakalyowa, nous voulons parler aux membres du personnel et aux personnes qui pourraient être concernées en interne, mais aussi consulter la collectivité. Pour moi, la consultation de la collectivité est la partie la plus importante du processus, car elle nous permet de comprendre réellement ce que les gens ont vécu. Nous espérons que le processus d’audit créera un espace plus sûr pour les personnes qui y participent, qu’il s’agisse d’entretiens individuels, d’une séance d’écoute ou d’un sondage. »

L’équipe de Power of Discourse a récemment envoyé un courriel à tous les membres de l’AFP au Canada pour se présenter, les informer au sujet du mandat qui lui a été confié et des possibilités de s’exprimer, et les inviter à faire part de leurs précieux commentaires et points de vue.

« Nous ne pouvons rien faire sans l’apport des membres », souligne Mme Williams. « Ce sont elles et eux qui connaissent la situation. C’est leur organisation. Et pour qu’un réel changement s’opère, ces personnes doivent travailler avec nous, nous faire part de leurs préoccupations et faire partie du processus. »

« Il faut vraiment que les membres participent au processus », soutient Kirstin Ling. « C’est maintenant que ça se passe. Nous voulons entendre le bon, le mauvais et l’affreux. »

Mme Ling ajoute aussi qu’elle souhaite que les membres tiennent la direction de l’AFP responsable de ses actions. « Quand le rapport sera prêt à être publié, et il le sera dans son intégralité, nous espérons que nos membres nous demanderont de rendre des comptes. »

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