Six choses que font les membres de l’AFP pour rester en santé durant la pandémie
La pandémie de COVID‑19 a fait en sorte que la plupart des professionnels en collecte de fonds travaille de la maison, même si l’on vit une période volatile en matière de philanthropie. Si les situations des uns et des autres se ressemblent, chacun fait face à ses propres défis. La famille subit souvent un stress supplémentaire, qu’il s’agisse d’essayer d’enseigner aux enfants à la maison ou de ne pas pouvoir côtoyer des êtres chers qui ne vivent pas sous le même toit. De nombreuses familles vivent aussi des difficultés financières
Nous avons interrogé des membres de l’AFP pour savoir ce qu’ils font pour essayer de rester en bonne santé pendant la pandémie et nous avons recueilli quelques conseils judicieux pour vous aider à surmonter la pandémie.
1. Rester concentré sur son travail.
« Il y a beaucoup d’anxiété liée à la pandémie, aux confinements, à la possibilité de mise à pied et à la possible interruption dans la prestation des services associés à notre mission fondamentale. Cependant, tout cela échappe à notre contrôle en ce moment », explique Kyle Tiney, CFRE, directeur des dons annuels chez Vancouver Symphony. « J’ai réussi à tenir le coup sur le plan émotionnel en restant concentré sur le travail pour lequel j’ai été embauché, c’est-à-dire faire en sorte que les donateurs découvrent et appuient notre mission. »
2. Avoir des espaces de travail et de non-travail distincts dans la maison.
« Comme beaucoup d’entre nous l’ont constaté en travaillant de la maison pour la première fois, il est facile de se laisser distraire par l’environnement familial », affirme M. Tiney. « En ayant un espace de travail distinct qui n’est pas utilisé lorsque je ne travaille pas me permet de “décrocher” du travail. » Megan Feltham, CFRE, directrice des dons annuels à La Mission d’Ottawa, explique qu’au début de la pandémie, elle s’installait dans la salle à manger pour travailler. Or, le fait de voir son espace de travail du matin au soir a eu des répercussions sur son humeur, son sommeil et sa motivation en général. « J’ai alors installé mon espace de travail dans un endroit au sous-sol, près d’une fenêtre, et les choses se sont améliorées », dit-elle.
3. Avoir un horaire normal autant que possible.
« Je suis une maman de deux jeunes enfants », précise Megan Feltham. « Lorsqu’ils font l’école virtuelle – je vis au Québec, ils sont donc maintenant de retour en classe – nous établissons un horaire familial pour nous assurer qu’ils puissent suivre les cours et que je puisse assister aux réunions virtuelles pour le travail, sans problème. Nous avons aussi établi des règles de base pour éviter les interruptions le plus possible pendant que je suis en réunion ou qu’un des enfants est en classe virtuelle. »
4. Garder le contact avec son équipe et sa profession.
« Nous avons de nombreuses réunions d’équipe durant la semaine pour garder le contact et nous assurer que tout le monde va bien dans notre nouvelle normalité », explique Megan Feltham. « Je travaille avec une équipe fantastique composée de gens innovants, motivés et positifs. » Selon Kyle Tiney, la pandémie offre des possibilités de perfectionnement professionnel, mais il faut être sélectif dans ses choix. « Le nombre de webinaires disponibles a augmenté considérablement, et on peut littéralement passer 10 heures par jour à les regarder. Il est important de continuer à s’informer au sujet des nouvelles tendances et d’être ouverts aux nouvelles idées pour soutenir nos efforts de collecte de fonds, mais il ne faut pas être débordé par le nombre de formations que nous suivons. Je me limite à des activités de perfectionnement professionnel qui amélioreront et soutiendront directement mes efforts de collecte de fonds cette année. »
5. Avoir une routine dans la mesure du possible.
« Je sors promener mon chien tous les matins avant le travail, ce qui m’aide à demeurer active », dit Megan Feltham. « Je pense qu’il est important de commencer la journée dans le bon état d’esprit et mes sorties matinales m’aident vraiment à préserver ma santé mentale. Du lundi au vendredi, je porte toujours des vêtements de travail, jamais de pantalons de jogging. »
6. Trouver des moyens pour rester en contact avec nos proches.
« J’ai vu mes amis les plus proches seulement deux fois en personne depuis le début de la pandémie, confie Kyle Tiney, mais nous sommes restés en contact grâce à nos réunions virtuelles du jeudi soir sur Zoom. C’est toujours le moment fort de ma semaine. J’aime bien avoir au moins un événement hebdomadaire régulier que j’attends toujours avec impatience. »
Si vous vous sentez isolé.e et que vous avez du mal à gérer la situation actuelle, vous n’êtes pas seul. Consultez les ressources de l’AFP sur la manière de surmonter le stress de la pandémie et demandez l’aide d’un collègue, d’un superviseur ou d’un professionnel de la santé de confiance.