Journée nationale de la philanthropie : Célébrons la générosité
La Journée nationale de la philanthropie® (JNP) célèbre la générosité sous toutes ses formes – dons, bénévolat et engagement caritatif. Elle célèbre les réalisations des organismes de bienfaisance et des personnes qui œuvrent dans le secteur caritatif et nous encourage à renforcer et à soutenir nos collectivités, près de chez nous ou à l’autre bout du monde.
Lorsque l’ancien sénateur Terry Mercer a présenté la Loi sur la Journée nationale de la philanthropie en 2012, le Canada est devenu le premier pays au monde à inscrire dans une loi le 15 novembre comme Journée nationale de la philanthropie. M. Mercer a pris sa retraite du Sénat du Canada le 6 mai 2022, jour de son 75e anniversaire, après y avoir passé 19 ans et y avoir défendu le secteur caritatif.
Presque toutes les causes sociales au cours des 100 dernières années ont été portées par le secteur de la bienfaisance et par le soutien généré par les professionnel.le.s en collecte de fonds qui incitent les gens à donner temps et argent. La JNP est l’occasion de souligner les réalisations, petites et grandes, de la philanthropie dans notre société. C’est ce que font les sections de l’AFP au Canada et ailleurs dans le monde en organisant des célébrations au cours desquelles elles rendent hommage à des personnes et à des organisations pour leur travail de bienfaisance exceptionnel au sein de leurs collectivités. Les événements comprennent des cérémonies de remise de prix, des galas, des déjeuners, des séminaires et d’autres événements spéciaux.
« Il est important de célébrer la Journée nationale de la philanthropie en raison de l’incroyable impact qu’a notre secteur dans nos vies », déclare Alison Clements, gestionnaire de la mobilisation stratégique à la Health Services Foundation of the South Shore, en Nouvelle-Écosse. Mme Clements a d’abord fait carrière à la radio et sa participation à l’organisation du radiothon de la station l’a amenée à faire le saut à la Foundation of the South Shore en tant que directrice du développement, un changement de carrière qu’elle n’a jamais regretté. Elle est la présidente de la JNP de la section de la Nouvelle-Écosse de l’AFP.
« Outre le fait que le secteur de la bienfaisance représente plus de 8 % du produit intérieur brut du Canada, des gestes de générosité exceptionnels, grands et petits, ont lieu chaque jour dans nos communautés », souligne-t-elle. « Nous prenons rarement le temps d’apprécier l’ampleur du bien et du changement positif que nous apportons à la vie d’autres personnes. La Journée nationale de la philanthropie est l’occasion de faire une pause salutaire et de réfléchir aux histoires et aux actions philanthropiques. En toute honnêteté, nous avons besoin d’un peu plus de cela dans le monde d’aujourd’hui. »
Émilie Lamoureux est la présidente des célébrations de la Journée nationale de la philanthropie de la section du Québec de l’AFP. Son parcours vers la collecte de fonds a également été atypique. Titulaire d’un diplôme d’études supérieures en littérature et à la recherche d’un emploi, elle s’est retrouvée à la tête de la campagne des marmites de Noël de l’Armée du salut de Montréal, où elle a enregistré les meilleurs résultats nets jamais obtenus à ce jour à Montréal. Cette expérience l’a propulsée dans un poste de collecte de fonds à l’École de technologie supérieure, où ses compétences et son expertise continuent d’être mises à profit dans un domaine important.
« La Journée nationale de la philanthropie est importante, car elle est un rappel de l’impact positif de la philanthropie dans notre société », dit Mme Lamoureux. « La célébration de cette journée est l’occasion de témoigner de la reconnaissance, d’inspirer les gens et de renforcer la communauté. Il est important de souligner la générosité des personnes qui concourent à l’amélioration de la société. Nous devons inspirer les gens pour les inciter à participer à des activités philanthropiques. La création d’un esprit de communauté chez les professionnels en collecte de fonds nous permet de célébrer leurs réalisations et de montrer l’unité qui règne au sein de la communauté philanthropique. »
Ces deux sections de l’AFP ont un programme chargé pour célébrer la JNP.
À Montréal, la section du Québec procédera à la remise des Prix d’excellence en philanthropie, qui célèbrent le leadership et l’engagement communautaire extraordinaires de personnes, d’entreprises et d’organisations d’exception. De plus, pour célébrer le 25e anniversaire de la section du Québec, une soirée a été organisée et a reçu une réponse extrêmement positive puisque tous les billets ont déjà été vendus!
À Halifax, la section de la Nouvelle-Écosse poursuivra pour sa part son travail et les discussions entourant le pilier IDEA. Elle invite les membres de la section et les personnes des communautés qu’ils représentent à entamer la journée par une pause-café afin de poursuivre les conversations sur l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accès. La discussion portera sur la mobilisation des connaissances et des compétences acquises sur ce sujet.
« Au cours des dernières années, une attention toute particulière a été portée à la diversité et à l’inclusion, mais de nombreuses personnes ne savent pas trop comment s’y prendre pour commencer à apporter un changement positif et mettre ces connaissances en pratique », mentionne Alison Clements. « Nous voulons que l’événement de la section de la Nouvelle-Écosse organisé à l’occasion de la Journée nationale de la philanthropie aide les participants et participantes à poursuivre leur cheminement professionnel et personnel en matière d’IDEA. »
Alison Clements et Émilie Lamoureux sont toutes deux convaincues que la philanthropie est une voie vers une société plus juste.
« La philanthropie peut grandement aider à réduire les injustices », soutient Mme Lamoureux. « Elle peut fournir des ressources aux organisations et financer des initiatives axées sur la lutte contre les inégalités et les injustices. La philanthropie peut également aider à sensibiliser le public aux injustices sociales, ce qui constitue souvent une première étape cruciale dans la mobilisation en faveur du changement. ».
« Et autre aspect tout aussi important, la philanthropie a le pouvoir de susciter un changement social durable », renchérit Mme Clements. « Tous les gestes philanthropiques, les petits comme les grands, peuvent résonner auprès de nombreuses personnes et inspirer la générosité. Ces gestes ne peuvent pas corriger le passé, mais ils peuvent entraîner des changements positifs pour les générations à venir. »
« Bien que la philanthropie puisse être liée aux personnes fortunées, elle a une grande importance pour la communauté », ajoute Émilie Lamoureux. « Elle est essentielle pour régler des enjeux sociaux, comme la pauvreté, l’éducation et les soins de santé. La philanthropie favorise l’amélioration de la société en finançant des initiatives qui ne bénéficient pas toujours d’un soutien adéquat de la part des gouvernements, et elle donne aux personnes et aux organisations les moyens de susciter des changements positifs. »
Mme Clements explique que la philanthropie revêt de multiples significations pour de nombreuses personnes.
« La philanthropie de la culture des colons n’est pas perçue de la même manière par les communautés autochtones et les personnes d’autres origines », fait-elle remarquer. « Pour moi, la philanthropie consiste à donner judicieusement pour améliorer quelque chose ou la vie de quelqu’un. Pour certaines personnes, la philanthropie est synonyme de dons de millions de dollars. Or, la philanthropie, c’est aussi donner une miche de pain à une banque alimentaire locale ou donner de son temps pour faire du bénévolat. Nous vivons actuellement dans un monde où l’on n’a jamais eu autant besoin de la philanthropie et des organismes de bienfaisance et des organismes sans but lucratif. »