La réponse du gouvernement au rapport du sénat : les conséquences pour notre secteur
Le secteur canadien de la bienfaisance et sans but lucratif vit un moment fort.
Abstraction faite du scandale de l’été 2020 entourant l’organisme de bienfaisance UNIS (WE Charity), le gouvernement et la population canadienne semblent être plus conscients que jamais de l’importance du secteur et des défis auxquels il fait face.
D’aucuns pourraient prétendre que cet intérêt renouvelé envers le secteur est alimenté par le rapport Catalyseur du changement : une feuille de route pour un secteur de la bienfaisance plus robuste publié par le Comité sénatorial spécial sur le secteur de la bienfaisance. Ce comité était coprésidé par le sénateur Terry Mercer de la Nouvelle-Écosse, professionnel en collecte de fonds et membre fondateur de la section du Grand Toronto de l’AFP, et par la sénatrice Ratna Omidvar de l’Ontario, une sommité internationale en matière de migration, de diversité et d’inclusion, et éminente dirigeante d’organismes sans but lucratif.
Le rapport est l’aboutissement de 18 mois d’audiences publiques auxquelles ont participé 150 personnes représentant l’ensemble du secteur de la bienfaisance et sans but lucratif au Canada. Il présente 42 recommandations à l’intention du gouvernement fédéral pour renforcer le secteur. Vous pouvez lire le point de vue d’AFP Canada sur ces recommandations ici.
Vous vous demandez peut-être « En quoi cela me concerne? » « Quelle incidence les changements proposés aura-t-elle sur mon travail en tant que professionnel.le en philanthropie et collecte de fonds? »
Suivant la publication du rapport en juin 2019, la balle était dans le camp du gouvernement, qui a publié sa réponse dans un document de 24 pages en mars 2021.
Voici les principales recommandations que la communauté du domaine de la collecte de fonds doit retenir, la réponse du gouvernement à ces recommandations et nos commentaires quant aux éventuelles conséquences pour notre profession et notre secteur.